(26/08/2007) La dernière semaine de croisière a été sérieusement perturbée par les nouvelles de la Martinique. Comme nous allions quitter Saint-Pétersbourg, nous avons appris que Dean, le premier ouragan tropical de la saison 2007 fonçait tout droit sur notre île favorite et menaçait de tout y bouleverser... y compris la marina où niche le Bum chromé.
Le second du Seabourn Pride, constatant notre inquiétude, nous a promis de nous tenir au courant de la météo. Le lendemain du départ pour Stockholm, il nous a informés que Dean était passé du statut de force 2 (tempête tropicale) à celui de force 3 (ouragan) et ciblait directement le sud de la Martinique. Pour ajouter à notre angoisse, les communications satellite étaient (logiquement) perturbées par la météo, et donc impossible de joindre notre skipper Gérard et nos copains Daniel et Charles par téléphone.
Au matin du 18, nous avons appris par les mini-journaux distribués à bord que Dean avait frappé la Martinique de plein fouet et causé des dégâts considérables en particulier à Case-Pilote, la commune voisine du Marin. Gros soucis. Nous avions beau nous dire que nous avions laissé à Gérard la consigne stricte de mettre la voile vers le Sud à la première alerte, avait-il eu le temps de le faire? Et dans quel état se trouvaient nos copains du Marin Raymond Marie, Mathilde Pancrate, les Jean-Joseph, Pancho et cie? Et la famille? Et les amis du Diamant?
Ce n'est qu'une fois en rade de Stockholm (deux jours d'escale) que nous avons pu avoir des nouvelles fraîches et rassurantes. Nous avons pu toucher par cellulaire Daniel, dont la maison du François avait été épargnée, sauf pour quelques tuiles arrachées, un jardin décimé et des coupures temporaires de courant et de téléphone. Il nous a confirmé que Gérard était parti à temps pour les Grenadines avec le cata, que le Marin avait été relativement peu touché -- ni blessés ni décès -- et que la famille d'Azur au Diamant et à Fort-de-France, quoique éprouvée par des black-outs et quelques dommages matériels, était indemne et de bon moral. Ouf.
Il était cependant évident que la Martinique dans son ensemble avait été fortement touchée, notamment les plantations de bananes et de canne à sucre, presque totalement détruites, et les infrastructures énergétiques, victimes de ruptures majeures. Par exemple, il a fallu plus d'une semaine pour toucher Raphaëlle et Charles Larcher, que la chute d'un pylône électrique avait maintenus dans l'isolation près d'une dizaine de jours. Ce qui nous a incités à envisager un retour aux Antilles un peu plus tardif que prévu.
La visite de Stockholm, dans les circonstances, a été quelque peu ébréchée. La ville dans l'ensemble nous a plu, mais nous n'avons pas pu l'apprécier à sa juste valeur. Nous nous sommes contentés d'une excursion de bus touristique très standard, et de courtes promenades dans le centre, près du port.
De toute façon, pour nous, l'essentiel de la croisière était fait: les dernières escales, le port allemand de Warnemunde (non loin de Berlin) et la station touristique danoise de Bornholm, quoique sympathique, ne présentaient plus le même intérêt. Nous nous sommes contentés de jouir du confort de la vie à bord et d'effectuer de courtes virées à terre, par exemple pour visiter un des célèbres ateliers de souffleurs de verre de Bornholm. Au fond, nous avions hâte de rentrer à Copenhague, où nous avions réservé la même chambre qu'à l'aller au Kong Frederick.
Cette fois, la place de l'Hôtel de ville était envahie par un Gay Pride sans excès et plutôt sympa, et la grande majorité des touristes avaient foutu le camp, ce qui changeait totalement l'atmosphère de la ville, pour le mieux. Nous avons enfin pu apprécier dans le calme la version gastronomique du renommé lunch-sandwich danois, le "smorrebrod", dans un café fameux pour cela, le Kronborg, qui ne nous a pas déçus. Et nous en avons profité pour visiter quelques sites qui nous avaient échappé (ou qui étaient engorgés de touristes) la première fois, par exemple la place des Palais royaux et le quartier "branché" de Christianhavn qui fait penser à un "Marais sur canal Saint-Martin".
Lorsque nous avons repris l'avion pour Paris hier après-midi, c'est avec la ferme intention de revenir. Mais nous étions aussi fort heureux de nous retrouver, même si c'était près minuit, dans notre petit nid douillet de Montpellier où, de plus, nous attendaient une série de mails rassurants et de bonnes nouvelles...
Le second du Seabourn Pride, constatant notre inquiétude, nous a promis de nous tenir au courant de la météo. Le lendemain du départ pour Stockholm, il nous a informés que Dean était passé du statut de force 2 (tempête tropicale) à celui de force 3 (ouragan) et ciblait directement le sud de la Martinique. Pour ajouter à notre angoisse, les communications satellite étaient (logiquement) perturbées par la météo, et donc impossible de joindre notre skipper Gérard et nos copains Daniel et Charles par téléphone.
Au matin du 18, nous avons appris par les mini-journaux distribués à bord que Dean avait frappé la Martinique de plein fouet et causé des dégâts considérables en particulier à Case-Pilote, la commune voisine du Marin. Gros soucis. Nous avions beau nous dire que nous avions laissé à Gérard la consigne stricte de mettre la voile vers le Sud à la première alerte, avait-il eu le temps de le faire? Et dans quel état se trouvaient nos copains du Marin Raymond Marie, Mathilde Pancrate, les Jean-Joseph, Pancho et cie? Et la famille? Et les amis du Diamant?
Ce n'est qu'une fois en rade de Stockholm (deux jours d'escale) que nous avons pu avoir des nouvelles fraîches et rassurantes. Nous avons pu toucher par cellulaire Daniel, dont la maison du François avait été épargnée, sauf pour quelques tuiles arrachées, un jardin décimé et des coupures temporaires de courant et de téléphone. Il nous a confirmé que Gérard était parti à temps pour les Grenadines avec le cata, que le Marin avait été relativement peu touché -- ni blessés ni décès -- et que la famille d'Azur au Diamant et à Fort-de-France, quoique éprouvée par des black-outs et quelques dommages matériels, était indemne et de bon moral. Ouf.
Il était cependant évident que la Martinique dans son ensemble avait été fortement touchée, notamment les plantations de bananes et de canne à sucre, presque totalement détruites, et les infrastructures énergétiques, victimes de ruptures majeures. Par exemple, il a fallu plus d'une semaine pour toucher Raphaëlle et Charles Larcher, que la chute d'un pylône électrique avait maintenus dans l'isolation près d'une dizaine de jours. Ce qui nous a incités à envisager un retour aux Antilles un peu plus tardif que prévu.
La visite de Stockholm, dans les circonstances, a été quelque peu ébréchée. La ville dans l'ensemble nous a plu, mais nous n'avons pas pu l'apprécier à sa juste valeur. Nous nous sommes contentés d'une excursion de bus touristique très standard, et de courtes promenades dans le centre, près du port.
De toute façon, pour nous, l'essentiel de la croisière était fait: les dernières escales, le port allemand de Warnemunde (non loin de Berlin) et la station touristique danoise de Bornholm, quoique sympathique, ne présentaient plus le même intérêt. Nous nous sommes contentés de jouir du confort de la vie à bord et d'effectuer de courtes virées à terre, par exemple pour visiter un des célèbres ateliers de souffleurs de verre de Bornholm. Au fond, nous avions hâte de rentrer à Copenhague, où nous avions réservé la même chambre qu'à l'aller au Kong Frederick.
Cette fois, la place de l'Hôtel de ville était envahie par un Gay Pride sans excès et plutôt sympa, et la grande majorité des touristes avaient foutu le camp, ce qui changeait totalement l'atmosphère de la ville, pour le mieux. Nous avons enfin pu apprécier dans le calme la version gastronomique du renommé lunch-sandwich danois, le "smorrebrod", dans un café fameux pour cela, le Kronborg, qui ne nous a pas déçus. Et nous en avons profité pour visiter quelques sites qui nous avaient échappé (ou qui étaient engorgés de touristes) la première fois, par exemple la place des Palais royaux et le quartier "branché" de Christianhavn qui fait penser à un "Marais sur canal Saint-Martin".
Lorsque nous avons repris l'avion pour Paris hier après-midi, c'est avec la ferme intention de revenir. Mais nous étions aussi fort heureux de nous retrouver, même si c'était près minuit, dans notre petit nid douillet de Montpellier où, de plus, nous attendaient une série de mails rassurants et de bonnes nouvelles...
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