Pas encore cette histoire de «hidjab»? Il n'existe aucune cabriole intellectuelle ou morale qui permet de prétendre qu'une obligation qui s'applique à un sexe et pas à l'autre dans une communauté spécifique est un droit «individuel». Ce n'est qu'une discrimination collective inacceptable; l'État non seulement peut, mais doit l'interdire, à tout le moins dans toute situation où la personne qui y serait soumise est en position d'exercer une autorité ou de servir d'exemple. S'il ne le fait pas, on peut à bon droit l'accuser de favoriser le sexisme institutionnel. Si une femme veut se soumettre à de telles pratiques dans sa vie privée, elle en a le droit -- au même niveau qu'elle peut se soumettre volontairement à des actes sado-masochistes, par exemple, mais pas plus.
L'argument religieux ne tient pas plus dans ce cas que dans celui de l'excision ou de la polygamie, pourtant interdites et condamnées vertement par ceux-là même qui prônent le «respect» du prétendu droit de se faire imposer le voile par un mari, un père ou un frère.
Quant à la clause «grand-père», si elle existe, elle doit être rendue le plus restrictive possible: renouvellement chaque année, avec garantie écrite que la bénéficiaire de cette tolérance l'invoque de sa propre volonté, et n'est soumise à aucune pression à cet égard de la part des mâles de sa famille ou de sa communauté - lesquels seront également signataires de cet engagement. Et tout cas constaté de coercition à cet égard doit être dénoncé et poursuivi devant les tribunaux comme le «crime contre la personne humaine» qu'il est.
L'argument religieux ne tient pas plus dans ce cas que dans celui de l'excision ou de la polygamie, pourtant interdites et condamnées vertement par ceux-là même qui prônent le «respect» du prétendu droit de se faire imposer le voile par un mari, un père ou un frère.
Quant à la clause «grand-père», si elle existe, elle doit être rendue le plus restrictive possible: renouvellement chaque année, avec garantie écrite que la bénéficiaire de cette tolérance l'invoque de sa propre volonté, et n'est soumise à aucune pression à cet égard de la part des mâles de sa famille ou de sa communauté - lesquels seront également signataires de cet engagement. Et tout cas constaté de coercition à cet égard doit être dénoncé et poursuivi devant les tribunaux comme le «crime contre la personne humaine» qu'il est.
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