(13 mai 2009) Pas grand-chose à raconter de la fin du séjour en Martinique. Essentiellement une série de bouffes sympathiques avec des participants à notre fête du 45e, ponctuées par une série de pluies parfois diluviennes.
D'abord un "matoutou" de crabe des plus classique chez Ginette et Raymond Marie, en compagnie du beau-frère douanier Pierrot, avec lequel nous étions allés à la pêche à Sainte-Lucie il y a deux ans. Ensuite une joyeuse visite de Léna et Jean-Yves le dimanche suivant, avec qui nous sommes allés manger à l'Indigo, le restaurant flottant à l'entrée de la Marina.
Puis dimanche dernier, c'est Georges Brival et Monique qui sont venus nous prendre au bateau pour nous emmener chez Ernest, resto "les pieds dans l'eau" à l'Anse Cafard, à l'autre bout du Diamant. Azur, qui en a profité pour rendre visite à sa grand-mère au cimetière du bourg, y a retrouvé deux vieux retraités plutôt édentés qui avaient fait la pêche jadis avec son oncle Dodo... et qui ont éclusé presto les ti-punchs que nous leur avons offerts.
Georges, incorrigible, a encore et toujours des projets d'affaires alors qu'il flirte avec l'octogénériat! Et comme je m'y attendais, il use de tout son charme (qui est considérable) pour tenter de nous y intéresser, tout en dégustant une plutôt petite mais bonne langouste.
Dans l'intervalle, la Martinique a connu un véritable déluge qui a duré près de 12 heures et qui a provoqué des inondations et des glissements de terrain surtout dans le centre de l'île. La tempête, que nous avons subie bien à l'abri à bord du Bum, a même fait deux morts. Le cousin Daniel s'est fait (encore!) ravager son jardin, et nous nous demandons comment nos copains Brédas s'en sont tirés avec leur restaurant, eux qui se trouvent dans une des zones les plus touchées. Nous n'avons pas réussi à les toucher pour prendre des nouvelles.
Quelques jours plus tôt, joyeux échanges par téléphone et courriel avec ma soeur Marie et les amis Ingrid et François, qui se sont rendus à notre place assister à Montréal au "revival" des boîtes à chansons québécoises généreusement concocté par Robert Charlebois au bénéfice de ses vieux copains et confrères Calvé, Gauthier et Létourneau et de son ami d'enfance l'humoriste Jean-Guy Moreau. Tous sont sortis enchantés de leur soirée (quoique tous pour des raisons différentes, fallait s'y attendre les connaissant), à tel point qu'ils nous ont inspiré un vif désir d'y assister si jamais les représentations se poursuivent jusqu'à notre retour au Québec à l'automne. Ce qui n'est pas impossible, vu le succès critique et populaire du spectacle, qui joue à guichets fermés depuis son ouverture.
Le séjour au Marin s'est terminé sur une série de réunions "techniques" avec Raymond Marie au sujet de l'entretien et de l'utilisation du Bum chromé pendant nos prochains trois mois d'absence. Le Charlevoisien Jean-Sébastien est rentré d'un séjour au Québec, au chevet de son père gravement malade, juste à temps pour y participer. Marc le skipper a trouvé le temps de se joindre à nous entre deux expéditions aux Grenadines pour son employeur habituel, le loueur de catas Switch. Et Daniel est venu du François régler les derniers détails bancaires et comptables.
C'est donc l'esprit tranquille que nous avons pris hier soir l'avion pour Paris et Montpellier, après un apéro d'adieu offert à bord de la "Marie-Josèphe" par les voisins de ponton Florence et Michel.
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