02 mai 2010

Fête du Travail… et fête tout court

Après une semaine assez ennuyeuse à tout remettre en ordre, à réparer les petits défauts découverts sur le Bum pendant les trois semaines de mer et à compléter les chiffres d'impôts liés au bateau pour le comptable de Montréal, nous avons décidé que nous avions bien droit à une gâterie. De taille. Ça a pris la forme d'un délicieux lunch chez Brédas qui, comme à la même époque l'an dernier, a ouvert ses portes spécialement pour nous et notre dizaine d'invités, de marque cela va sans dire. Cette fois, nous avons amené surtout nos copains et voisins du Marin: Michel et Florence de la "Marie-Joseph", le monocoque qui nous fait face sur le ponton, Philippe, le fana de jazz (et de rhum - il m'a offert en plus d'une série de disques locaux un curieux et bon Fajou blanc de la Guadeloupe) qui entre ses loisirs gère l'occupation des pontons pour la Marina, Pancho qui tient la boutique du Marin-Pêcheur, vieil ami et complice de notre ami disparu Jean-Marie Deschamps, plus deux couples de revenants de l'année dernière, Raymond Marie et sa Ginette, et Léna et son Jean-Yves québécois. Saluez, tout le monde!
Cette table on ne peut plus conviviale (pour ne pas dire bruyante) a eu droit à un menu dessiné sur mesures, dont la pièce de résistance était un mignon de porc aux légumes pays dont personne n'a laissé une seule miette, même après une débauche de foie gras avec ignames et bananes jaunes en entrée! Léna, experte en la matière, avait choisi un joli blanc semi-liquoreux de Tariquet pour démarrer, puis un chateauneuf-du-pape au-dessus de tout reproche. Et je ne parle même pas du chaud-froid en dessert, arrosé d'un rhum Saint-Étienne hors d'âge!
Pendant ce temps, la conversation roulait sur tous les sujets possibles, de Georges Frêche (Florence est originaire de Montpellier) aux indépendantistes antillais (Raymond en est), en passant par les aventures de voyage, les incidents de voile et de pêche, les ports et les marinas des pires aux meilleurs, les souvenirs des passages de Deschamps en Martinique (plusieurs du groupe l'avaient connu) et inévitablement le manger et le boire. Lorsque le groupe s'est dispersé peu avant le crépuscule, la moitié de la bande est redescendue vers Le François où se tenait une soirée de guitare jazz pour laquelle notre afficionado attitré nous avait réservé des places.
Celles-ci comprenaient non seulement les prestations d'une bonne demi-douzaine de formations éclectiques, mais également le bar ouvert et de gigantesques marmites odorantes de paella et de saucisses aux haricots épicés.
Parmi les combos à noter, deux bons guitaristes et surtout un virtuose de l'orgue Hammond, José Privat, qui faisait swinguer toutes les formations auxquelles il participait. Nous avons retrouvé là un vieux copain, Jacky, qui a passé plusieurs années à Montréal, en particulier avec notre amie africaine Monique, emportée par le cancer dans la fleur de l'âge. À part ça, pas grand-chose à signaler ces derniers jours… Ah oui, une redécouverte sympa: le resto de bord de mer Chez Filin, installé sur la très jolie plage de l'Anse Figuier, parfait pour un bain de mer suivi d'un fameux poisson grillé. Et la patronne Ghislaine a des liens de parenté avec Azur, ce qui ne gâte rien. Prochaine étape, Montpellier jeudi prochain… et la suite du blogue ira sans doute au début juin, lorsque nous serons à Paris pour Roland-Garros. Vamos!!!

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