27 mars 2024

Montagnes russes… à l’Italienne

Pour me consoler que ma hanche droite fasse des siennes et m’empêche de voyager du moins à court terme, j’ai puisé dans mes souvenirs de nos époques de vache maigre, pour reproduire un des repas de «comfort food» inventés par mon irremplaçable Azur: un gros bouillon parfumé d’un quart d’oignon, de persil, de romarin, de cuillerées de pesto et de chili sec, qu’on écume pour y plonger aussitôt une bonne poignée de spaghettis pendant sept minutes, tandis qu’on râpe une demi-livre de cheddar vieux. Vider la marmite, y jeter un quart de tasse d’huile d’olive et deux gousses d’ail écrasées, et y reverser les pâtes al dente en mélangeant à feu élevé pendant deux minutes. Servir dans des assiettes creuses en couvrant de bonnes pincées de fromage odorant et déguster jusqu’à ce que les plats soient pratiquement nets – vous ne pourrez pas vous en empêcher –, avec un verre de sangiovese. Ça, c’est quand on était fauchés; comme je ne le suis plus, j’ai coiffé le tout sans le moindre remords d’un double espresso Lavazza de luxe, «corrigé» d’un ballon de grappa Poli Cleopatra. Dur, la vie.

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