(2/01/2007) Autant la fête en Guadeloupe a été super, autant le retour sera pénible et mouvementé.
On (rappelez-moi de vous exposer ma théorie sur les différents sens du "on" -- québécois, français et antillais) appareille le matin du 30 pour longer tout gentiment la baie du Diamant et doubler la pointe du Morne Larcher. Bon vent tout le long de la côte caraïbe, on passe Saint-Pierre peu après quatorze heures et on dépasse le bout nord de l'île pour entrer dans le Canal de la Dominique à 16h30.
Installés sur le skybridge avec Gérard, nous nous disons qu'après tout, les fameuses vagues du canal ne sont pas si féroces. Pour l'instant.
À 19h30, on double la pointe sud de la Dominique, et immédiatement péééétole! L'anémomètre plonge pratiquement à zéro (il était à 25 noeuds il y a pas dix minutes!). Trois heures de moteur dans la pénombre pour longer l'île jusqu'au mouillage, extrêmement sympa, de Portsmouth au nord. On s'y installe dans la noirceur... et au réveil, je (premier levé) découvre que nous sommes au beau milieu d'au moins une centaine de voiliers à l'ancre, sans compter une demi-douzaine de vieux cargos rouillés échoués ici et là sous l'effet des ouragans des trente dernières années.
Peu après, les boat-boys (institution locale) s'amènent en pagayant leurs surf-boards chargées de fruits, de légumes, de colifichets et de pain frais (ah!!!). Gérard négocie trois pains pour deux euros-- et le Dominicain, qui parle un excellent créole guadeloupéen, nous laisse de savoureuses mandarines en prime. Ce qui nous assure un excellent petit déjeûner, et un appareillage des plus gais.
Peu avant 11h, on longe les Saintes. Vu du large, c'est ravissant et on se promet d'y revenir. Marie-Galante est une mince ligne sombre à l'horizon sur notre droite (on dit à tribord, idiot!).
Il n'est pas encore 14h que nous sommes amarrés à la marina de Bas-du-Fort ("C'est petit comparé au Marin", commente l'indécrottable Martiniquaise Azur). Dans l'intervalle, nous avons communiqué avec Belaye, qui ne croyait pas qu'on allait vraiment débarquer, et Evelyne, la soeur d'Azur, à qui on n'avait pas parlé depuis deux ans au moins... et qui se met à brailler comme une Madeleine.
Le réveillon on le fait entre nous: foie gas, fruits de mer, roquefort et blanquette de Limoux (meilleur que du champagne, quoi que vous pensiez), etc.
Le midi du 1er janvier, Belaye arrive avec son fils Tony, et on part en mer, en principe pour un dîner du Jour de l'An sur les flots bleus. Sauf que Tony a un mal de mer carabiné. Donc, on fait un long et délicieux plongeon au large de l'Îlet Gosier -- une fois à la flotte, Tony se porte comme un charme -- et on rentre au port pour une (assez bonne) bouffe au resto. Le reste est sans histoire.
On (rappelez-moi de vous exposer ma théorie sur les différents sens du "on" -- québécois, français et antillais) appareille le matin du 30 pour longer tout gentiment la baie du Diamant et doubler la pointe du Morne Larcher. Bon vent tout le long de la côte caraïbe, on passe Saint-Pierre peu après quatorze heures et on dépasse le bout nord de l'île pour entrer dans le Canal de la Dominique à 16h30.
Installés sur le skybridge avec Gérard, nous nous disons qu'après tout, les fameuses vagues du canal ne sont pas si féroces. Pour l'instant.
À 19h30, on double la pointe sud de la Dominique, et immédiatement péééétole! L'anémomètre plonge pratiquement à zéro (il était à 25 noeuds il y a pas dix minutes!). Trois heures de moteur dans la pénombre pour longer l'île jusqu'au mouillage, extrêmement sympa, de Portsmouth au nord. On s'y installe dans la noirceur... et au réveil, je (premier levé) découvre que nous sommes au beau milieu d'au moins une centaine de voiliers à l'ancre, sans compter une demi-douzaine de vieux cargos rouillés échoués ici et là sous l'effet des ouragans des trente dernières années.
Peu après, les boat-boys (institution locale) s'amènent en pagayant leurs surf-boards chargées de fruits, de légumes, de colifichets et de pain frais (ah!!!). Gérard négocie trois pains pour deux euros-- et le Dominicain, qui parle un excellent créole guadeloupéen, nous laisse de savoureuses mandarines en prime. Ce qui nous assure un excellent petit déjeûner, et un appareillage des plus gais.
Peu avant 11h, on longe les Saintes. Vu du large, c'est ravissant et on se promet d'y revenir. Marie-Galante est une mince ligne sombre à l'horizon sur notre droite (on dit à tribord, idiot!).
Il n'est pas encore 14h que nous sommes amarrés à la marina de Bas-du-Fort ("C'est petit comparé au Marin", commente l'indécrottable Martiniquaise Azur). Dans l'intervalle, nous avons communiqué avec Belaye, qui ne croyait pas qu'on allait vraiment débarquer, et Evelyne, la soeur d'Azur, à qui on n'avait pas parlé depuis deux ans au moins... et qui se met à brailler comme une Madeleine.
Le réveillon on le fait entre nous: foie gas, fruits de mer, roquefort et blanquette de Limoux (meilleur que du champagne, quoi que vous pensiez), etc.
Le midi du 1er janvier, Belaye arrive avec son fils Tony, et on part en mer, en principe pour un dîner du Jour de l'An sur les flots bleus. Sauf que Tony a un mal de mer carabiné. Donc, on fait un long et délicieux plongeon au large de l'Îlet Gosier -- une fois à la flotte, Tony se porte comme un charme -- et on rentre au port pour une (assez bonne) bouffe au resto. Le reste est sans histoire.
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