(26/12/2006) Devrait-on nous décorer pour sauvetage en mer? Drôle d'histoire.
Après avoir prévu de nous rendre au Diamant (30 km, soit 45 min. de petites routes) en taxi pour le réveillon, une autre idée nous vient: et si on y allait en bateau? Ce sera bien plus simple pour rentrer se coucher dans la nuit de Noël, non? Sitôt dit, sitôt fait, dans l'après-midi du 24 on met le cap sur l'anse de la Cherry, l'endroit abrité le plus proche du bourg -- 5 minutes à peine de taxi.
Mais à l'entrée de la baie, un voilier monocoque de location est en difficulté: son skipper, inexpérimenté, a raté la passe d'entrée et s'est échoué sur une caye juste au large de la pointe, où lui et sa femme se font drôlement secouer par la célèbre houle courte et vicieuse du Diamant. En même temps que nous, trois garçons sur des scooters de mer arrivent à la rescousse. Après plusieurs tentatives pour touer le "naufragé" hors de sa position inconfortable, c'est le pro Gérard qui trouve la solution: il faut faire pencher le voilier jusqu'à ce que sa quille se libère du récif.
On accroche donc sa drisse de grand-voile à notre poupe, et on force le mat à s'incliner à environ 45 degrés (la femme du skipper du dimanche pique une bonne crise de nerfs, couchée au fond du cockpit), pendant que les trois scooters, grâce à des câbles attachés à la proue du voilier, tirent à l'unisson. Après 15 secondes de suspense, victoire! La coque glisse loin de son piège et, soulagé, le marin amateur va jeter l'ancre au fond de la baie... et consoler sa femme, du moins on l'espère.
Nous, qui avons beaucoup moins de tirant d'eau, pouvons mouiller un peu plus près de la passe, pour être à courte portée du quai de l'hôtel Novotel, où le taxi de l'ami Boucou doit venir nous prendre.
Pas grand-chose à dire du réveillon, très réussi entre le bar abondant et la succulente cuisine d'Armande, qui officie elle-même tout en participant à la fête. Nous sommes une trentaine, y compris la Tante Marcelle et ses trois enfants, plus Gérard, Maryse et nos copains ex-québécois Lena et Jean-Yves, venus de la Pointe-du-bout. Avec en vedette le sénateur-maire Serge Larcher, frère de Charles, qui était venu faire acte de présence... et qui reste à s'amuser avec sa famille jusque passé minuit. Sénateur peut-être, mais Martiniquais d'abord.
Le retour à bord n'est pas si évident: quand nous rentrons au Novotel, tout est plongé dans l'obscurité, il faut retrouver le chemin du quai et l'annexe presque à tâtons. Et descendre dans le gonflable puis remonter à bord du Bum sans lumière (et sous une pluie intermittente), c'est pas évident.
On finit par y arriver, et le fait d'avoir notre lit immédiatement sous la mainau lieu de nous taper un long retour en voiture vers le Marin est une jolie compensation. Se balader avec sa maison sur son dos, c'est pas si bête après tout!
La journée de Noël se passe à flâner en mer: baignade à la Pointe Borgnesse suivie d'un lunch "sur le pouce" de foie gras, asperges, langouste mayonnaise -- l'horreur, quoi! Retour au Marin au coucher de soleil.
Après avoir prévu de nous rendre au Diamant (30 km, soit 45 min. de petites routes) en taxi pour le réveillon, une autre idée nous vient: et si on y allait en bateau? Ce sera bien plus simple pour rentrer se coucher dans la nuit de Noël, non? Sitôt dit, sitôt fait, dans l'après-midi du 24 on met le cap sur l'anse de la Cherry, l'endroit abrité le plus proche du bourg -- 5 minutes à peine de taxi.
Mais à l'entrée de la baie, un voilier monocoque de location est en difficulté: son skipper, inexpérimenté, a raté la passe d'entrée et s'est échoué sur une caye juste au large de la pointe, où lui et sa femme se font drôlement secouer par la célèbre houle courte et vicieuse du Diamant. En même temps que nous, trois garçons sur des scooters de mer arrivent à la rescousse. Après plusieurs tentatives pour touer le "naufragé" hors de sa position inconfortable, c'est le pro Gérard qui trouve la solution: il faut faire pencher le voilier jusqu'à ce que sa quille se libère du récif.
On accroche donc sa drisse de grand-voile à notre poupe, et on force le mat à s'incliner à environ 45 degrés (la femme du skipper du dimanche pique une bonne crise de nerfs, couchée au fond du cockpit), pendant que les trois scooters, grâce à des câbles attachés à la proue du voilier, tirent à l'unisson. Après 15 secondes de suspense, victoire! La coque glisse loin de son piège et, soulagé, le marin amateur va jeter l'ancre au fond de la baie... et consoler sa femme, du moins on l'espère.
Nous, qui avons beaucoup moins de tirant d'eau, pouvons mouiller un peu plus près de la passe, pour être à courte portée du quai de l'hôtel Novotel, où le taxi de l'ami Boucou doit venir nous prendre.
Pas grand-chose à dire du réveillon, très réussi entre le bar abondant et la succulente cuisine d'Armande, qui officie elle-même tout en participant à la fête. Nous sommes une trentaine, y compris la Tante Marcelle et ses trois enfants, plus Gérard, Maryse et nos copains ex-québécois Lena et Jean-Yves, venus de la Pointe-du-bout. Avec en vedette le sénateur-maire Serge Larcher, frère de Charles, qui était venu faire acte de présence... et qui reste à s'amuser avec sa famille jusque passé minuit. Sénateur peut-être, mais Martiniquais d'abord.
Le retour à bord n'est pas si évident: quand nous rentrons au Novotel, tout est plongé dans l'obscurité, il faut retrouver le chemin du quai et l'annexe presque à tâtons. Et descendre dans le gonflable puis remonter à bord du Bum sans lumière (et sous une pluie intermittente), c'est pas évident.
On finit par y arriver, et le fait d'avoir notre lit immédiatement sous la mainau lieu de nous taper un long retour en voiture vers le Marin est une jolie compensation. Se balader avec sa maison sur son dos, c'est pas si bête après tout!
La journée de Noël se passe à flâner en mer: baignade à la Pointe Borgnesse suivie d'un lunch "sur le pouce" de foie gras, asperges, langouste mayonnaise -- l'horreur, quoi! Retour au Marin au coucher de soleil.
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