27 août 2007

Le chaos des vacances françaises

(30/06/07) Et nous voici rentrés «sur le plancher des vaches» de notre appart de Montpellier. À la fois un peu tristes et bien contents de retrouver le cadre familier et chaleureux de notre ville d'adoption.
Lundi dernier, avant-veille du départ, nous sommes allés prendre l'apéro du soir chez Daniel, avec qui nous en avons profité pour régler les derniers détails des choses à faire en notre absence. Un début de soirée très sympa, fêté au champagne, avec sa femme Edmée et sa fille Armelle. Retour de nuit, sur une image féérique de la marina illuminée (photo).
Le lendemain, dernière balade en mer avec Gérard,, sa mère et sa fille Pauline: une demi-journée idyllique sur les Fonds blancs de la Baie des Anglais, une anse profonde du côté Atlantique qui est presque miraculeusement protégée de la vague par une barrière de corail et un semis de petites îles. On se baigne, on prend un pique-nique et on rentre au Marin dans un état proche de l'euphorie.
Puis mercredi, c'était l'embarquement à bord d'Air Caraïbes, dont le confort nous a un peu déçus même si le personnel était bien sympa et le repas, tout à fait savoureux. Le lendemain matin à Orly (où nous sommes arrivés une heure en retard, mais avons franchi le guichet de la police des frontières et récupéré nos bagages dans un temps record), taxi pour la Gare de Lyon, où nous allions prendre le premier TGV en partance pour le Midi. Sauf que.
D'abord, nous n'avions pas pensé que c'était le grand branle-bas du départ en vacances. La gare était sans dessus-dessous, bouillonnante de familles déboussolées et de gamins énervés qui couraient et grimpaient partout. Heureusement que nous avions réservé nos places depuis la Martinique... sauf que! Quand j'ai voulu retirer mes billets à la borne de self-service, impossible de me rappeler le !$%?&*! code de guichet de ma carte bancaire avec laquelle j'avais effectué l'achat par Internet. Et il ne restait plus une place libre sur le train, le prochain disponible était au milieu de la soirée.
Sur le conseil d'une gentille préposée à l'aide aux voyageurs (oui, ça existe!), nous sommes montés à bord sans billet et nous avons fini par trouver nos places: facile, c'étaient les deux seules encore libres dans tout le train! Le contrôleur nous a revendu des billets, nous suggérant de nous faire rembourser les premiers une fois rendus chez nous. Ce que nous ferons.
Comme les gens heureux n'ont pas d'histoire, passons sous silence les détails sans grand intérêt de notre séjour de terriens au Languedoc, et rendez-vous pour les péripéties aoutiennes d'une fabuleuse (du moins nous y comptons bien) croisière de trois semaines dans les fjords de Norvège et les ports de la Baltique. Bye pour l'instant.

Aucun commentaire: