(07/06/2007) Au retour de Saint-Martin, les mails s'étaient accumulés dans ma boîte à lettres, il a fallu une séance de près de trois heures surle Wifi du resto Mango Bay pour les lire et répondre aux plus urgents. Pour me récompenser, Azur s'est mise en cuisine et nous a fricoté des rognons à la moutarde sur lit de riz blanc. Miam. Et j'ai découvert les vertus du trampoline du Bum comme lieu de sieste et de digestion (à condition d'y trouver un coin d'ombre, bien sûr). Pour le reste, à part une courte ballade jusqu'à Sainte-Anne pour nous baigner, le bateau est demeuré à quai pendant dix jours. Blah.
La grande opération de cette période a été l'installation d'une antenne satellite fixe sur le pylone du ponton, pour qu'Azur puisse regarder sa télé dans de bonnes conditions. La direction de la marina nous en a donné l'autorisation, mais l'installation elle-même a été une véritable épopée.
En premier lieu, les gens de CanalSat ne semblaient pas croire que c'était faisable. Il a fallu un long palabre avec deux techniciens pour les convaincre qu'un pylone d'acier ancré dans le béton et conçu pour résister à des vents cycloniques de 300 kmh (voir à droite sur la photo) devrait constituer une base aussi stable pour une parabole que la corniche de la véranda d'une villa créole.
Lorsque le technicien s'est pointé le lundi suivant, il s'est vainement escrimé contre le pylone avec sa perceuse. Nous avons finalement réussi à le convaincre d'aller voir comment les lampes et mâts pour cables électriques qui surmontaient d'autres pylones étaient installés. La réponse: pas de trous, mais des ancrages soudés à l'arc. Pour lesquels, évidemment, il n'était pas équipé (les maisons construites en acier trempé sont plutôt rares en Martinique). Il a donc fallu que le skipper Gérard, débrouillard comme toujours, déniche un copain à lui possédant le matériel approprié. Le lendemain, le support d'antenne était fixé.
Mais la saga ne s'arrête pas là. Car d'une part, nous entrions dans une période de perturbations tropicales amenant de fréquentes et brutales averses accompagnées de violents coups de vent; et d'autre part, l'installation se faisait exactement au moment où CanalSat déménageait ses transmissions sur un nouveau satellite. Le technicien-installateur a donc dû venir s'y reprendre à trois fois avant d'obtenir un résultat satisfaisant... dont nous sommes intimement convaincus qu'il est l'effet direct et magique de la recette de pâtes noires aux fruits de mer de Marie-José, dont le technicien a pu manger la dernière portion à son troisième passage.
Du moins avons-nous pu contempler en clair les derniers matches de Roland-Garros et les dernières étapes de la campagne des législatives. C'est pas rien!
Dans l'intervalle, nous avons pu vérifier encore une fois que l'apparence et le coût des restaurants n'ont souvent pas grand-chose à voir avec la qualité de la bouffe. Une première expérience, dans un des restos les plus chics et les plus titrés de Fort-de-France, nous a laissés sur notre appétit -- et le portefeuille nettement plus léger. C'est une magnifique maison créole sise dans un jardin surplombant la ville; hélas, ni le service, ni la nourriture ne sont au niveau du décor (splendide) et des prix (faramineux). Nous en tairons le nom par politesse, mais nous ne saurions trop conseiller à quiconque de se méfier d'une adresse de prestige pas loin du 100, route de Didier.
En revanche, deux jours plus tard, sur la foi d'une recommandation du Guide du Routard, nous nous sommes pointés avec un peu d'inquiétude devant une petite maison du Robert appelée "la Case aux Délices". La façade ne paie pas de mine, donnant directement sur l'étroit trottoir de la rue qui monte vers le portail de l'église. Au rez-de-chaussée, elle ouvre sur un comptoir de traiteur et trois tables genre bistrot. À l'étage, une petite salle comporte une demi-douzaine de tables hautes entourées de tabourets, le tout dans un décor gaiment coloré, mais assez rudimentaire.
Hé bien, si vous voulez déguster (à prix très raisonnable) une des meilleures fricassées de langouste de toute l'île, courez-y. D'autant plus que les jeunes patrons, sympathiques et rigolos, traitent avec le même respect jovial le client qui vient commander trois bouts de boudin pour emporter ou une cuisse de poulet-frites de cinq euros à consommer sur un coin de table, que celui qui prend le menu gastronomique avec vin à trente euros. Nous, on a bien l'intention d'y retourner.
La grande opération de cette période a été l'installation d'une antenne satellite fixe sur le pylone du ponton, pour qu'Azur puisse regarder sa télé dans de bonnes conditions. La direction de la marina nous en a donné l'autorisation, mais l'installation elle-même a été une véritable épopée.
En premier lieu, les gens de CanalSat ne semblaient pas croire que c'était faisable. Il a fallu un long palabre avec deux techniciens pour les convaincre qu'un pylone d'acier ancré dans le béton et conçu pour résister à des vents cycloniques de 300 kmh (voir à droite sur la photo) devrait constituer une base aussi stable pour une parabole que la corniche de la véranda d'une villa créole.
Lorsque le technicien s'est pointé le lundi suivant, il s'est vainement escrimé contre le pylone avec sa perceuse. Nous avons finalement réussi à le convaincre d'aller voir comment les lampes et mâts pour cables électriques qui surmontaient d'autres pylones étaient installés. La réponse: pas de trous, mais des ancrages soudés à l'arc. Pour lesquels, évidemment, il n'était pas équipé (les maisons construites en acier trempé sont plutôt rares en Martinique). Il a donc fallu que le skipper Gérard, débrouillard comme toujours, déniche un copain à lui possédant le matériel approprié. Le lendemain, le support d'antenne était fixé.
Mais la saga ne s'arrête pas là. Car d'une part, nous entrions dans une période de perturbations tropicales amenant de fréquentes et brutales averses accompagnées de violents coups de vent; et d'autre part, l'installation se faisait exactement au moment où CanalSat déménageait ses transmissions sur un nouveau satellite. Le technicien-installateur a donc dû venir s'y reprendre à trois fois avant d'obtenir un résultat satisfaisant... dont nous sommes intimement convaincus qu'il est l'effet direct et magique de la recette de pâtes noires aux fruits de mer de Marie-José, dont le technicien a pu manger la dernière portion à son troisième passage.
Du moins avons-nous pu contempler en clair les derniers matches de Roland-Garros et les dernières étapes de la campagne des législatives. C'est pas rien!
Dans l'intervalle, nous avons pu vérifier encore une fois que l'apparence et le coût des restaurants n'ont souvent pas grand-chose à voir avec la qualité de la bouffe. Une première expérience, dans un des restos les plus chics et les plus titrés de Fort-de-France, nous a laissés sur notre appétit -- et le portefeuille nettement plus léger. C'est une magnifique maison créole sise dans un jardin surplombant la ville; hélas, ni le service, ni la nourriture ne sont au niveau du décor (splendide) et des prix (faramineux). Nous en tairons le nom par politesse, mais nous ne saurions trop conseiller à quiconque de se méfier d'une adresse de prestige pas loin du 100, route de Didier.
En revanche, deux jours plus tard, sur la foi d'une recommandation du Guide du Routard, nous nous sommes pointés avec un peu d'inquiétude devant une petite maison du Robert appelée "la Case aux Délices". La façade ne paie pas de mine, donnant directement sur l'étroit trottoir de la rue qui monte vers le portail de l'église. Au rez-de-chaussée, elle ouvre sur un comptoir de traiteur et trois tables genre bistrot. À l'étage, une petite salle comporte une demi-douzaine de tables hautes entourées de tabourets, le tout dans un décor gaiment coloré, mais assez rudimentaire.
Hé bien, si vous voulez déguster (à prix très raisonnable) une des meilleures fricassées de langouste de toute l'île, courez-y. D'autant plus que les jeunes patrons, sympathiques et rigolos, traitent avec le même respect jovial le client qui vient commander trois bouts de boudin pour emporter ou une cuisse de poulet-frites de cinq euros à consommer sur un coin de table, que celui qui prend le menu gastronomique avec vin à trente euros. Nous, on a bien l'intention d'y retourner.
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