Trois jours d'escale à Paris. Au lendemain du 14 juillet (pompeuse cérémonie ultra-sarkozyenne aux Champs-Élysées et à la Concorde, diffusée par toutes les télés), le TGV du matin au départ de Montpellier était presque vide, nous avons squatté un compartiment double, le grand confort. À la Gare de Lyon, Azur s'est débrouillée pour court-circuiter la queue interminable des taxis, et nous débarquons rapidement à notre hôtel favori de la rue Saint-Didier. Le copain chasseur belge Pascal est en vacances, mais son remplaçant est OK.
Repas tardif, mais pas mauvais du tout, dans un pub de l'avenue Kléber. Pas d'étape du Tour de France aujourd'hui, c'est jour de relâche... mais pas pour le grand débat sur le dopage, alimenté de nouvelles révélations espagnoles. Appels aux copains parisiens, la plupart vains; tout le monde est bien sûr en vacances.
Pendant qu'Azur est au coiffeur et à la manucure, je traverse la ville pour une visite inutile dans les boutiques d'informatique et de photo, où je ne trouve rien de ce que je cherche. On se console avec un délicieux dîner chez Roland Durand au Passiflore, à qui je promets une bouteille de rhum Depaz hors d'âge à notre retour à l'automne. Dernière visite chez Gisèle, l'amie retrouvée de Marie-José, à qui nous avions laissé en dépôt quelques colis pour la Martinique. Elle rigole encore de la photo que nous lui avions envoyée -- courtoisie de Savonet -- de Sarko faisant de pointes sur le perron de l'Élysée pour paraîre aussi grand que sa femme en talons extra-plats!
Paris était plutôt sympa cette fois, temps doux, assez nuageux mais sans pluie, et une atmosphère de vacances étonnamment relax avant l'arrivée massive des touristes. N'était la patte de plus en plus folle d'Azur, nous nous serions bien baladés le long de la Seine en vieux flâneurs de luxe. Nous regrettons presque de ne pas y demeurer plus longtemps, mais la Martinique et le Bum chromé nous appellent dès demain matin.
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