(19 avril 2009) Marc est parti en mer pour une semaine... sur un cata de Switch, après avoir emmené notre annexe et son capricieux moteur en révision. Il a la passion de naviguer, contrairement à Gérard qui semblait l'avoir perdue ces derniers temps. Il passe son temps à nous offrir de nous amener en balade au large, ne serait-ce que pour une journée ou deux. Nous le prendrons sûrement au mot au moins une fois d'ici notre départ.
Nous avons reçu confirmation de notre réservation pour Wimbledon fin juin-début juilllet. Un vieux rêve qui va enfin se concrétiser: une semaine au Cumberland Hotel, près de Hyde Park, idéal pour se balader dans le Vieux Londres, et les deux journées des semi-finales, bien placés sur le court central de Wimbledon. La finale, on la verra à la télé comme tout le monde. Reste seulement à décider si nous en profitons pour nous promener ailleurs en Angleterre ou en Écosse.
Par contre, le projet de croisière sur le Rhin et le Danube à travers l'Europe centrale n'avance pas d'un poil. Les parcours que nous voulions ne sont pas dsponibles, et ce n'est qu'au dernier moment que nous saurons s'il y a de la place suite à des annulations. Je soupçonne que ça va aller à l'an prochain.
Au Marin, rien de bien neuf, surtout pas le temps de plus en plus incertain. Les matinées sont souvent coupées de brusques averses suivies parfois d'arcs-en-ciel spectaculaires (photo), les après-midis d'une chaleur brûlante. Heureusement, il y a les soirées et les petits matins, toujours frais et agréables.
Samedi soir, le Bum a été envahi par deux volées de marmaille, les petits blonds d'une jeune française qui habite un mono sur le ponton juste en face de nous, et les petits bruns de sa copine martiniquaise... qui se trouve une petite-cousine d'Azur, originaire du Diamant, du moins d'après ses dires.
Ça courait partout sur les coques, ça envahissait les couchettes des cabines, ça faisait tourner la barre dans tous les sens, ça sautait vigoureusement sur les trampolines dès que nous avions les yeux tournés! Et Azur qui est allée leur promettre qu'ils pourraient venir dormir à bord un de ces soirs la semaine prochaine. Ça va être du sport. Elle et sa passion gaga pour les enfants...
En même temps, les Siciliens du Manoha, Sara et Federico, sont venus faire leurs adieux: ils mettent la voile dès aujourd'hui dimanche vers le nord: Saint-Martin, Barbuda, puis ils redescendent sur Trinidad et le Venezuela, pour piquer ensuite vers Panama, où ils décideront si oui ou non ils franchissent le canal et voguent à travers le Pacifique, ou s'ils remontent plus modestement le long de la côte américaine, pour retraverser éventuellement vers l'Europe et la Méditerranée. Bon vent.
Dimanche prochain, nous fêtons en grand nos 45 années (hé oui!) de vie commune, par un banquet chez Brédas, indubitablement le meilleur cuisinier de la Martinique, auquel nous convions tous ceux des vieux copains qui sont encore vivants et mobiles -- hélas, il n'en reste pas tant que ça. Faudra laisser quelques chaises vides pour les fantômes...
Ce matin, je suis allé saluer une dernière fois les Siciliens et prendre une ou deux photos de leur rafiot. Peu après mon retour à bord, la même cousine qui s'était découvert hier soir un lien de parenté pas tant avec Azur qu'avec son bateau et son apparente prospérité a rappliqué tout endimanchée avec ses trois enfants, juste au moment où le technicien envoyé (enfin) par CanalSat -- un dimanche? On aura tout vu! -- s'affairait à nous rétablir la télé.
Elle a eu droit à un accueil plutôt frisquet de la part de ma douce compagne, et à une absence totale d'intérêt et de reconnaissance de la mienne. Surtout que l'heure semblait explicitement choisie pour se faire inviter à dîner. Pas question, et pas question non plus qu'elle revienne demain coiffer Azur comme elle s'y était offerte. Même pas question que les gamins grimpent à bord -- ils étaient déjà bien en train de le faire, encore moins qu'ils s'installent dans une des cabines babord jusqu'à demain matin, comme ils en avaient très clairement l'intention!
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