12 décembre 2008

5 septembre 2008

La veillée funèbre et l'enterrement de tante Marcelle ont été reportés de quelques jours, surtout pour permettre à sa fille Colette de venir de Guyane. C'est finalement le mardi soir 19 août que s'est tenue la veillée à La Ménard, dans la même salle que pour son frère Vincent en mai.
Nous nous y sommes rendus avec Raymond Marie et sommes arrivés parmi les premiers. Colette, que nous n'avions pas vue depuis près de 30 ans, était néanmoins immédiatement repérable: de tous les enfants de Marcelle, c'est de loin celle qui lui ressemble le plus. Elle est arrivée avec sa fille, et Azur et elle se sont immédiatement mises à échanger tous les potins des trois dernières décennies qu'elles n'avaient pas eu l'occasion de se raconter.
Entre les parents proches et éloignés, les vieilles connaissances de la tante, les amis de ses enfants et les relations "officielles" de Yolande (membre du Conseil général et de l'entourage du député Alfred Marie-Jeanne), il y a eu rapidement beaucoup de monde autour du cercueil et sur le portique.
Il y a également eu une foule impressionnante le lendemain matin à l'église du Diamant pour la cérémonie précédant l'incinération. De fait, la nef était pleine à craquer et l'événement nous a paru plus émouvant que celui de Vincent, sans doute parce que nous étions plus près de Marcelle et plus sous le choc de son décès imprévu. Tout le monde s'est dispersé immédiatement après l'église, l'incinération devant avoir lieu à Fort-de-France.C'est donc le dimanche suivant que nous avons revu la famille, lors d'un dîner que Marie-José a voulu leur offrir au beau et bon restaurant de l'Hôtel Valmenière, au-dessus de la route du Lamentin. Échange de souvenirs, propos de circonstances -- et quelques blagues, cela fait toujours partie des méthodes qu'on invoque partout au monde pour éloigner le spectre de la mort.
Évidemment, le décès de Marcelle et ses suites nous ont obligés à retarder de quelques jours le départ pour Montréal, qui a finalement eu lieu peu après la Fête du travail (nord-américaine), début septembre. Cela signifiait aussi reporter notre retour à Montpellier et notre départ pour l'Afrique, prévus respectivement pour la mi-octobre et le début novembre, afin de nous laisser le temps de régler les affaires courantes, et notamment de nous occuper de notre santé.

Aucun commentaire: