(11/12/2006) Encore environ 400 milles marins à faire, mais ça risque de prendre plus de temps que prévu. Le vent est en train de nous lâcher, après deux semaines d'une remarquable constance. Au rythme des derniers jours, nous arriverions en moins de 48 heures... mais il ne faut plus y compter. Avec à peine 10-12 noeuds de brise légère, le Bum se traîne les pieds et pour la première fois depuis les Canaries, le moteur sert à autre chose qu'à alimenter les batteries.
De plus, à force de jouer les grands-voiles en ciseaux sous des vents de plus de 20 noeuds, le gennaker a arraché sa poulie de tête de mât et ne tient plus que par celle, moins solide, qui permet de manoeuvrer sa drisse. Il ne peut donc plus servir que par petit temps, et en prenant les plus grandes précautions.
Le côté positif de la chose, c'est que grâce aux vents vigoureux jusqu'ici, nous n'avons pratiquement pas dépensé de gasoil: même en tournant à plein régime jusqu'à l'arrivée, nous nous retrouverons au Marin avec des réservoirs plus qu'à moitié pleins.
Charles a fini par accepter que son malaise "ressemblait" à un mal de mer et Azur est parvenue à lui faire avaler deux comprimés de Biodramina, avec un résultat quasi magique. En 48 heures, il a retrouvé le plus gros de son énergie et de sa bonne humeur.
Gérard, pour sa part, est brusquement porté à une forte dérive mentale vers le sud et la Barbade, pour des raisons qui nous restent mystérieuses. Mais ses multiples allusions à l'opportunité d'une escale dans cette (sans doute) charmante île anglaise se heurtent à un veto obstiné autant d'Azur que de Charles, chacun pour des motifs qui lui sont propres. J'aime autant ne pas m'en mêler.
De plus, à force de jouer les grands-voiles en ciseaux sous des vents de plus de 20 noeuds, le gennaker a arraché sa poulie de tête de mât et ne tient plus que par celle, moins solide, qui permet de manoeuvrer sa drisse. Il ne peut donc plus servir que par petit temps, et en prenant les plus grandes précautions.
Le côté positif de la chose, c'est que grâce aux vents vigoureux jusqu'ici, nous n'avons pratiquement pas dépensé de gasoil: même en tournant à plein régime jusqu'à l'arrivée, nous nous retrouverons au Marin avec des réservoirs plus qu'à moitié pleins.
Charles a fini par accepter que son malaise "ressemblait" à un mal de mer et Azur est parvenue à lui faire avaler deux comprimés de Biodramina, avec un résultat quasi magique. En 48 heures, il a retrouvé le plus gros de son énergie et de sa bonne humeur.
Gérard, pour sa part, est brusquement porté à une forte dérive mentale vers le sud et la Barbade, pour des raisons qui nous restent mystérieuses. Mais ses multiples allusions à l'opportunité d'une escale dans cette (sans doute) charmante île anglaise se heurtent à un veto obstiné autant d'Azur que de Charles, chacun pour des motifs qui lui sont propres. J'aime autant ne pas m'en mêler.
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