(14/12/2006) C'est en fin de soirée hier que nous avons enfin aperçu le feu du phare de l'Îlet Cabrit, premier jalon de notre entrée dans le cul-de-sac du Marin. Depuis quelques heures déjà, nous devinions à l'horizon les lueurs aussi bien de Sainte-Lucie au sud que de la côte martiniquaise au nord. Un peu plus de seize jours, c'est un temps plus que respectable pour une traversée qui ne cherchait à battre aucun record -- de fait, la plupart des voiliers participants à la course de l'ARC en sont encore à un jour et plus de leur destination, alors qu'ils avaient mis la voile un jour avant nous.
La fin du voyage s'est terminée fort paisiblement, la plus grande partie du temps à moteur sous un vent faible et parfois capricieux, accompagné d'averses occasionnelles plutôt rafraîchissantes. À cause d'une impatience croissante, le temps nous a paru anormalement long, seulement meublé de conversations à bâtons rompus et de la visite d'un couple de dauphins folâtres.
Enfin, peu avant 2h du matin, Gérard se faufile entre les sihouettes des nombreux voiliers mouillés dans la Baie de Sainte-Anne, non loin de l'entrée de la marina du Marin, et jette l'ancre dans un silence et un calme auxquels nous n'étions plus habitués depuis plus de deux semaines. "C'est trop tranquille, comment je vais faire pour dormir", remarque Azur... qui ne tarde pas à roupiller tout de même.
Au lever du soleil, je prends l'annexe avec Gérard pour une descente en règle sur la première boulangerie du bourg: "Des croissants et du pain frais, d'urgence!" réclamons-nous. Une heure plus tard, après avoir à peine balayé les miettes du petit déjeûner, nous entrons à la marina, point final d'une splendide aventure.
La fin du voyage s'est terminée fort paisiblement, la plus grande partie du temps à moteur sous un vent faible et parfois capricieux, accompagné d'averses occasionnelles plutôt rafraîchissantes. À cause d'une impatience croissante, le temps nous a paru anormalement long, seulement meublé de conversations à bâtons rompus et de la visite d'un couple de dauphins folâtres.
Enfin, peu avant 2h du matin, Gérard se faufile entre les sihouettes des nombreux voiliers mouillés dans la Baie de Sainte-Anne, non loin de l'entrée de la marina du Marin, et jette l'ancre dans un silence et un calme auxquels nous n'étions plus habitués depuis plus de deux semaines. "C'est trop tranquille, comment je vais faire pour dormir", remarque Azur... qui ne tarde pas à roupiller tout de même.
Au lever du soleil, je prends l'annexe avec Gérard pour une descente en règle sur la première boulangerie du bourg: "Des croissants et du pain frais, d'urgence!" réclamons-nous. Une heure plus tard, après avoir à peine balayé les miettes du petit déjeûner, nous entrons à la marina, point final d'une splendide aventure.
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