(Mi-juillet 2006) Quelques épreuves et tribulations (ainsi que diverses réjouissances) nous ont affectés peu après le départ de Brest. Surtout, un problème de moteur intempestif nous empêche de piquer en pleine mer pour les Canaries; nous devons nous résoudre (ô combien péniblement) à flâner le long des côtes espagnoles et portugaises jusqu'à Huelva (Andalousie atlantique), où nous attendent les réparateurs de Lagoon et de Volvo.
Imaginez qu'après avoir folâtré avec quelques tribus de dauphins au large des Asturies, nous avons été forcés de faire escale cinq jours au fond de la ria de Vigo (découverte d'un fabuleux boui-boui familial qui sert la meilleure pieuvre et les meilleurs calamars "in the world" arrosés d'un petit blanc-pays pour moins de 10 euros par personne, tout compris -- nous y sommes retournés deux fois) avec détour vers Compostelle où nous récupérons le cousin Charles qui remplacera Daniel. Suivent deux jours à Porto (renouvellement de la cave à vins et bouffe de bacalao et autres jambons serrano) et, pire encore, cinq ou six jours à Cascais (banlieue de Lisbonne, sardines grillées, agneau rôti, bairrada 1983 et vinho verde 2005). Visite, qui correspond à mes souvenirs d'il y a vingt ans, du superbe monastère des hieronimos près de la Tour de Bélem. Excursion à Sintra, dont le Palacio de Pena remplit bien ses promesses d'être l'édifice le plus baroque et un des plus somptueux au monde -- Disney peut aller se rhabiller. Cela compense pour un pénible souper-spectacle de fado dans le Bairro Alto, où tout ce qu'il y avait d'authentique était l'âge des musiciens!
En mer, depuis la traversée du Golfe de Gascogne dans un décevant calme plat ("pétole", disent nos deux marins), nous avons eu de bons vents, de l'ordre des 15-25 noeuds; donc, beaucoup de voile, à des vitesses avoisinant les 8-10 noeuds, et même des pointes à 19 lors de rafales intempestives au large de Nazaré.
Imaginez qu'après avoir folâtré avec quelques tribus de dauphins au large des Asturies, nous avons été forcés de faire escale cinq jours au fond de la ria de Vigo (découverte d'un fabuleux boui-boui familial qui sert la meilleure pieuvre et les meilleurs calamars "in the world" arrosés d'un petit blanc-pays pour moins de 10 euros par personne, tout compris -- nous y sommes retournés deux fois) avec détour vers Compostelle où nous récupérons le cousin Charles qui remplacera Daniel. Suivent deux jours à Porto (renouvellement de la cave à vins et bouffe de bacalao et autres jambons serrano) et, pire encore, cinq ou six jours à Cascais (banlieue de Lisbonne, sardines grillées, agneau rôti, bairrada 1983 et vinho verde 2005). Visite, qui correspond à mes souvenirs d'il y a vingt ans, du superbe monastère des hieronimos près de la Tour de Bélem. Excursion à Sintra, dont le Palacio de Pena remplit bien ses promesses d'être l'édifice le plus baroque et un des plus somptueux au monde -- Disney peut aller se rhabiller. Cela compense pour un pénible souper-spectacle de fado dans le Bairro Alto, où tout ce qu'il y avait d'authentique était l'âge des musiciens!
En mer, depuis la traversée du Golfe de Gascogne dans un décevant calme plat ("pétole", disent nos deux marins), nous avons eu de bons vents, de l'ordre des 15-25 noeuds; donc, beaucoup de voile, à des vitesses avoisinant les 8-10 noeuds, et même des pointes à 19 lors de rafales intempestives au large de Nazaré.
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