(19/11/2006) Voilà, c'est reparti.
Le 13 novembre, nous nous sommes retrouvés à Orly, en provenance de Montréal; arrivé en même temps de Fort-de-France, Charles nous y attendait assis sur son bagage, pour prendre avec nous un navette particulièrement surchargée vers Séville. Deux heures plus tard, nous étions sur la route de Huelva dans une Hyundai de location pilotée par Gérard.
Deux jours au paisible et bucolique parador de Mazagon pour récupérer du décalage horaire (et bouffer d'appétissantes gastronomies locales), et nous faisons les cent pas devant la porte de l'hôtel en attendant la voiture de Gérard, tandis qu'un joli minet tigré surveille nos bagages. Quoi, vous n'avez jamais entendu parler d'un chat de garde? Voir photo à l'appui.
Mazagon n'a pas trop changé (si, le comptoir de churros et amandes grillées est fermé, trois fois hélas), le bateau non plus. Nous réintégrons nos pénates et passons quelques jours à tout remettre en ordre à bord: pendant notre absence, Pepe de la Luz et compagnie n'ont pas fait grand chose!
En profitons pour fraterniser avec René et Jeannine, un couple de Belges qui, sans la moindre expérience préalable, ont acheté un voilier d'une trentaine de pieds au nom prédestiné, le "Mañana", à bord duquel ils vivent à quai ici, quand ils ne vont pas se balader en Méditerranée. Avec eux, nous dégustons une admirable paëlla commandée au restaurant Europa de Mazagon, accompagnée d'un rosé pétillant joyeux et frais, spécialité de la région.
Le vendredi, en prévision du départ imminent, nous allons au Corte Inglès et au Carrefour de Huelva refaire des provisions. Puisque le jambon pata negra initial s'est retrouvé à Montpellier, où il ne perd rien pour attendre, faites-moi confiance, il faut bien le remplacer. LE? Les, plutôt. Car il en faut un pour le bateau (avec le support approprié), un pour la fête de la Noël en Martinique, un pour la famille de Charles, un pour celle de Gérard et un ou deux pour les cousins d'Azur. Donc, passage obligé à la Meson del Jamon, déjà repérée par notre astucieux -- et gourmand -- skipper.
Encore un peu, nous serons accusés de contrebande de pattes de cochon, crime d'autant plus grave qu'un des derniers numéros de l'Express annonce en grande pompe l'ouverture dans le 16e à Paris (enfin!) d'un temple du jabugo, défini comme (devinez?) "le meilleur jambon du monde".
C'est donc lestés d'une bonne cinquantaine de kilos de porcin plus ou moins fumé que nous avons repris la mer hier; j'imagine que Christophe Colomb, partant presque exactement du même point, avec quelque cent bouches de plus à nourrir, n'était pas mieux approvisionné. Et il ne savait sans doute pas plus que nous à quoi s'attendre.
Le 13 novembre, nous nous sommes retrouvés à Orly, en provenance de Montréal; arrivé en même temps de Fort-de-France, Charles nous y attendait assis sur son bagage, pour prendre avec nous un navette particulièrement surchargée vers Séville. Deux heures plus tard, nous étions sur la route de Huelva dans une Hyundai de location pilotée par Gérard.
Deux jours au paisible et bucolique parador de Mazagon pour récupérer du décalage horaire (et bouffer d'appétissantes gastronomies locales), et nous faisons les cent pas devant la porte de l'hôtel en attendant la voiture de Gérard, tandis qu'un joli minet tigré surveille nos bagages. Quoi, vous n'avez jamais entendu parler d'un chat de garde? Voir photo à l'appui.
Mazagon n'a pas trop changé (si, le comptoir de churros et amandes grillées est fermé, trois fois hélas), le bateau non plus. Nous réintégrons nos pénates et passons quelques jours à tout remettre en ordre à bord: pendant notre absence, Pepe de la Luz et compagnie n'ont pas fait grand chose!
En profitons pour fraterniser avec René et Jeannine, un couple de Belges qui, sans la moindre expérience préalable, ont acheté un voilier d'une trentaine de pieds au nom prédestiné, le "Mañana", à bord duquel ils vivent à quai ici, quand ils ne vont pas se balader en Méditerranée. Avec eux, nous dégustons une admirable paëlla commandée au restaurant Europa de Mazagon, accompagnée d'un rosé pétillant joyeux et frais, spécialité de la région.
Le vendredi, en prévision du départ imminent, nous allons au Corte Inglès et au Carrefour de Huelva refaire des provisions. Puisque le jambon pata negra initial s'est retrouvé à Montpellier, où il ne perd rien pour attendre, faites-moi confiance, il faut bien le remplacer. LE? Les, plutôt. Car il en faut un pour le bateau (avec le support approprié), un pour la fête de la Noël en Martinique, un pour la famille de Charles, un pour celle de Gérard et un ou deux pour les cousins d'Azur. Donc, passage obligé à la Meson del Jamon, déjà repérée par notre astucieux -- et gourmand -- skipper.
Encore un peu, nous serons accusés de contrebande de pattes de cochon, crime d'autant plus grave qu'un des derniers numéros de l'Express annonce en grande pompe l'ouverture dans le 16e à Paris (enfin!) d'un temple du jabugo, défini comme (devinez?) "le meilleur jambon du monde".
C'est donc lestés d'une bonne cinquantaine de kilos de porcin plus ou moins fumé que nous avons repris la mer hier; j'imagine que Christophe Colomb, partant presque exactement du même point, avec quelque cent bouches de plus à nourrir, n'était pas mieux approvisionné. Et il ne savait sans doute pas plus que nous à quoi s'attendre.
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